Les ennuis, les soucis, les tragédies
Ils vous prennent la tête, et vous oubliez votre cœur, votre raison d’être au monde. Plus de sentiment de joie, ni de paix.
D’aucuns craignent des invasions, des empiètements sur leur culture, leur pays, mais ces phénomènes commencent chez moi, en moi.
Il me vient cette image des Moscovites qui chaque matin balayent tout en douceur leur voiture enneigée. Une petite balayette suffit, le geste est souple. Pas de bazookas, de mur, de Mig, ou de mirage. Voilà, l’affaire est faite, et comme les véhicules sont équipés d’une batterie à déclenchement automatique lorsque le fond de l’air descend au-dessous d’une certaine température, ils entrent dans leur voiture… et démarrent tranquillement.
Mes contrariétés, ce qui va à mon encontre, ce que je n’ai pas souhaité durent 3 heures, 3 jours, 3 semaines, 3 ans.
Ensuite, retrouver la vie.
* Le tableau est de Pavel Filonov, peintre soviétique longtemps interdit dans son pays.